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Les Maires de l’Hérault réunis à VIAS

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La ville de Vias a accueilli l’Association départementale des Maires de l’Hérault (AMF34), présidée par Christian BILHAC, qui a tenu son assemblée générale statutaire, samedi 27 octobre 2018.

La ville de Vias a accueilli l’Association départementale des Maires de l’Hérault (AMF34), présidée par Christian BILHAC, qui a tenu son assemblée générale statutaire, samedi 27 octobre 2018.

Le Maire, Jordan DARTIER, dans son allocution d’ouverture a fait une présentation rapide de la Commune. Il a tenu à remercier une nouvelle fois, Carole Delga, Présidente de la Région Occitanie /Pyrénées-Méditerranée, pour son soutien financier important de près de 2.7 millions d’€ octroyé dans le cadre des travaux de requalification de la station balnéaire.

Le Premier magistrat n’a pas manqué de souligner que la Région Occitanie a saisi l’intérêt de soutenir les collectivités locales dans leurs politiques d’investissement tournées vers l’avenir.

 

Il a également insisté sur les difficultés grandissantes rencontrées par les maires dans la gestion quotidienne de leur Commune.

Ainsi, pour lui « ce matin, ne se jouera pas dans ce théâtre de VIAS, une comédie où les maires se retrouvent, se rencontrent, échangent et repartent heureux, mais bien une tragédie dont la trame de fond est celle de l’attaque répétée à l’encontre du bloc communal.

1ère ligne de la République, nous, les maires, nous assumons le fonctionnement des services publics de proximité, nous présentons des budgets en équilibre, nous dégageons chaque année des excédents de fonctionnement.

Et pourtant, nous subissons les courroux d’un Etat qui ne présente plus de budgets en équilibre depuis 1974, dont le déficit public est de 59.3 milliards d’€ et dont la dette publique excède les 2 200 milliards d’€.

La solution était donc toute trouvée, faire des économies sur le dos des collectivités locales.

Après une baisse drastique des dotations de l’Etat lors de la précédente législature qui a fortement impactée la capacité d’autofinancement des communes, nous devons aujourd’hui envisager l’avenir avec le dégrèvement de la taxe d’habitation dont nous ignorons encore son mode de remplacement.

Tout récemment, certains de nos collègues ont eu à subir une inacceptable campagne médiatique de stigmatisation sous le #balancetonmaire, pour ceux qui ont augmenté les taux de leurs impôts locaux.

Mais, nous savons très bien qu’un maire n’augmente pas les impôts par plaisir, surtout 1 an avant les élections municipales.

Les demandes de nos administrés sont de plus en plus exigeantes.

Ils nous réclament à juste titre toujours plus de modernisation des équipements publics et des services publics.

Nous devons assurer le fonctionnement des services publics de proximité, les écoles maternelles et primaires, les cantines, les centres aérés, la sécurité du quotidien avec nos Polices Municipales car nos forces de police et de gendarmerie sont débordées par les tâches administratives. Et j’en passe !

Il en va de même pour les communes du littoral pour la surveillance des baigneurs et l’entretien des plages.

Nous maintenons la qualité du service public malgré la baisse des concours de l’état.

Nous devons également assumer des transferts de compétences aux intercommunalités, comme la GEMAPI sans le financement de l’Etat qui nous laisse le soin de prélever un nouvel impôt.

Également, nous devons subir les prises de compétences de plus en plus nombreuses des intercommunalités au détriment des communes qui éloignent un peu plus à chaque transfert les lieux de décisions de nos concitoyens.

Ces attaques décidées par certains technocrates fragilisent grandement le lien de proximité que nous, élus locaux, entretenons au quotidien avec nos concitoyens.

A cela s’ajoute pour de nombreuses communes les difficultés en matière d’urbanisme, notamment lors de l’élaboration de nos PLU ou en matière de production de logements locatifs sociaux sur nos territoires à forte pression foncière.

En nos qualités d’élus de la République, si nous serions en droit d’attendre un soutien des Services déconcentrés de l’Etat comme la DDTM dans les missions que nous poursuivons, nous sommes malheureusement plus souvent confrontés à des freins plutôt qu’à des facilitateurs.

Oui, pour toutes ces raisons, le moral des maires n’est pas au beau fixe.

D’ailleurs, depuis 2014, le nombre de démission des maires est en hausse de 55 % par rapport à la précédente mandature. Ce n’est pas un hasard ! »

Malgré toutes ces difficultés évoquées, Jordan DARTIER a exprimé la détermination et l’énergie qu’il déploie au service de ses administrés avec toujours la préoccupation d’agir pour l’intérêt général, avant de conclure « La passion de servir, la passion de l’engagement public, la passion de nos territoires. La passion vis à vis de nos administrés…Comme disait Charles Aznavour dans sa célèbre chanson « Et pourtant, pourtant, je n’aime que toi », nous aimons nos communes, alors, de grâce, protégeons-les et préservons les ! ».

Avant de poursuivre l’ordre du jour de l’assemblée générale, le Président Christian BILHAC a proposé aux élus de soutenir une motion de soutien aux Sapeurs-pompiers professionnels et volontaires de France dont le statut face à leur inquiétude d’une éventuelle remise en cause de leur statut en cas d’application d’une Directive Européenne du Temps de Travail (DETT).

Cette motion adoptée à l’unanimité sera inscrite à l’ordre du jour du prochain conseil municipal.

En lire plus : Article de l'AMF34 à consulter ici