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Ardaillon : Jean-Marie Bigard, sous un autre regard

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Le phénomène Jean-Marie Bigard – incontestable chef d’orchestre de shows « bruts de décoffrage » – était en tournée à Vias, samedi 25 novembre dernier, pour jouer son spectacle « Nous les femmes ».

Les avis partagés sont rares le concernant. Les gens vous diront systématiquement qu’ils l’adorent ou bien qu’ils ne l’apprécient pas. Mais au-delà de ça, savent-t-ils qui il est vraiment ?

A tous ceux qui le pensent figé dans le seul registre de la vulgarité, détrompez-vous. Cet humoriste, acteur et réalisateur français fait preuve d’une sensibilité et d’une humanité déconcertantes.

L’artiste n’a – en effet – pas manqué de surprendre les Viassois. Très investi pour venir en aide à autrui, Jean-Marie Bigard est à l’initiative de la création de l’association « Les Bouchons d’Amour ». Depuis seize ans, il en est le parrain. A ce titre, il a accepté – avant sa soirée – de rencontrer les enfants du Conseil Municipal des Jeunes (CMJ) pour une remise de bouchons collectés. Un privilège pour nos petits élus locaux.

A 21h, vint le moment tant attendu par l’assistance trépignante et impatiente. L’arrivée de l’immense comique de renom qui porte et assume ses soixante-trois bougies.

Après avoir rempli le Stade de France en 2004, Jean-Marie Bigard s’est positionné en maître de l’humour devant un théâtre de l’Ardaillon entièrement comble et comblé.

Dans ce dixième spectacle personnel – où il apparait déguisé en femme dans la première partie de la représentation – il a donné la parole à la féminité et le public masculin en a pris « plein la gueule ».

Pendant deux heures de fou rire, à s’en déboîter la mâchoire, l’humoriste a dévoilé son savoir-faire aux spectateurs, admiratifs du talent de cet expérimenté des grandes comme des petites scènes.

Dans la vulgarité il l’est et il l’assume. Enthousiaste, il fait tout sauf se voiler la face. Il raconte le vécu de tout un chacun, sans manière ni hypocrisie, exposant pleinement sa propre vision de la vie.

Ce mauvais élève tombé dans la mécanique étant adolescent, devenu barman par accident et reconverti brillamment dans le professorat, accomplit une mission depuis la fin des années 80 : « J’exerce le plus beau métier du monde. Celui qui consiste à faire rire les gens. »

Une fois de plus, cette mission a été remplie sans hésitation. Jean-Marie Bigard a quitté les planches de l’Ardaillon, ovationné par un public véritablement conquis. Du rire, du vrai, du cru, du pur et de l’émotion ; la recette du talent.