Son origine remonte au moyen âge. Mentionnée pour la première fois en 899, dans une charte de l’Evêché d’Agde : le fief de Vias a pour origine une ancienne villa gallo-romaine issue de la colonisation romaine du terroir.
Cependant, l’occupation du territoire est beaucoup plus ancienne : des traces d’habitat préhistorique (2000 av. J.C.) ont été retrouvées sur les flancs de l’ancien volcan éteint de Roque-Haute, ainsi que des témoignages du passage en l’an 600 avant JC de navigateurs grecs.
Au XIIème siècle apparaît le Castrum (village fortifié) avec ses remparts construits en pierre volcanique qui donnent au village sa forme circulaire si particulière. L’accès se faisait par quatre portes à pont-levis, dont seule subsiste la porte de Saint-Thibéry. La construction de l’Eglise fortifiée Saint Jean Baptiste vient renforcer ce dispositif défensif (1397-1493).
Alors que jusqu’au XIXème siècle, les céréales restaient la culture prédominante, en 1860, la conjoncture est favorable au vignoble et tout lui est sacrifié sur cette fin de siècle. A Vias, les maisons se transforment et s’affirment vigneronnes avec l’ouverture des caves en rez-de-chaussée. Les châteaux ceinturent le village jusqu’à la crise viticole de mévente du vin en 1907.
Le village traverse les deux guerres mondiales dans une économie viticole en déclin. Au cours du second conflit mondial, une grande partie du village est détruite par l’explosion de dépôts de munition Allemands.
La reconstruction qui s’en suit, l’arrachage des vignes, l’expansion du village extra muros et l’engouement de l’époque pour le tourisme balnéaire conduisent Vias à se tourner tout naturellement vers la mer Méditerranée, pour la première fois de son histoire, à la fin du XXème siècle. La station balnéaire se développe grâce aux campings. Le tourisme est à ce jour un des piliers de l’économie locale.