Ce chantier s’inscrit dans le prolongement des deux phases de travaux menées en 2018 et 2019 pour résorber les infiltrations d’eau et mettre l’édifice en sécurité.
Les creux identifiés entre les maçonneries sont actuellement rebouchés sur les parties intermédiaires et basses du bâtiment. Les techniques, matériaux et produits utilisés, notamment le mortier de chaux, respectent le savoir-faire des bâtisseurs ancestraux.
Les circuits d’écoulement naturels de l’eau font également l’objet d’un nouveau nettoyage.
L’étanchéité de ce monument historique, renforcée lors des précédentes opérations par la purge et la reprise des joints des pierres de basalte, va être considérablement améliorée dans les prochaines semaines par la mise en œuvre d’un revêtement métallique en plomb sur le sol du chemin de ronde, remplissant la fonction de chéneau et évacuant de ce fait les eaux de pluie.
La particularité d’accès aux différentes faces de l’église nécessite l’intervention de cordistes, compétents pour les travaux en hauteur. Recourir à cette forme de travail spécifique évite la détérioration du monument par la pose d’un échafaudage et réduit les coûts inhérents au montage d’une telle structure.
Ces travaux, qui s’inscrivent dans le programme pluriannuel de « préservation et de valorisation du patrimoine bâti » mené par la Municipalité, devraient s’achever en janvier 2021. Ils sont subventionnés à hauteur de 50% par la Direction Régionale des Affaires Culturelles (DRAC).